Dans ce jeu de plates-formes pour joueurs aguerris, le joueur explore différents mondes à la recherche d’un Gobelin voleur d’or. Point de tutoriel ici, personne ne nous prendra par la main après un énième écran de Game Over ; il faudra tout apprendre soi-même, jusqu’aux simples mécaniques de base du jeu. Exigeant mais également gratifiant, Bard’s Gold utilise les ressorts du rogue-lite pour rafraîchir chaque partie et améliorer son personnage, notamment avec un système de gemmes à récupérer et des livres de compétences. Ce sont ainsi pas moins de 100 niveaux sélectionnés de façon aléatoire qu’il faudra parcourir dans ces décors résolument retro, une boule anti-stress à portée de main si possible !
“Vers le pixel près, et au-delà !”
Bard’s Gold surnage parmi les jeux moyens selon la critique presse, avec une moyenne oscillant entre 58 et 64 sur le site de référence Metacritic. Concernant les joueurs, les avis steam sont très positifs pour ce jeu paru en 2015. S’inspirant des classiques des années ’90, les développeurs de Pixel Lantern, notamment responsables de The Cursed Forest ont ciblé le joueur exigeant, persévérant, celui qui s’essuie les mains sur ses cuisses avant de recommencer pour la énième fois ce passage ardu – qui cachera à son tour un nouveau passage encore plus ardu. Alex Kidd, Rainbow Island ou encore Rick Dangerous sont les jeux sur lesquels Bard’s Gold est inspiré. Dans ces niveaux, aucun checkpoint ne viendra soulager la tension ; ni les boss, encore moins les énigmes ! Entre les différents secrets et l’aspect aléatoire des parties, on peut dire, une pipe au bout des lèvres et le monocle sur l’arcade sourcilière que Bard’s Tale navigue entre tradition et modernité.
Bard’s Gold est disponible en anglais pour 8,99 euros pour environ 120 Mo, ce qui n’est pas de nature à épuiser la mémoire interne de notre Nintendo Switch. Ce platformer sorti le 5 mars est-il en passe de rejoindre votre ludothèque ?
