Manette Nintendo Switch SteelPlay – TEST

La manette Steel–Play propose un design pouvant faire penser à un mix entre celle de PlayStation 4 et le Controller Pro Nintendo Switch. La principale différence avec nos manettes Switch est la position du stick gauche : il est placé sur la même ligne que le joystick droit. Pour un habitué des manettes PlayStation, la transition se fait rapidement. Mais pour ceux qui n’ont joué qu’à la Switch, le changement peut s’avérer être rude au début. Mais un autre détail peut être frustrant, même s’il n’est pas flagrant de base. Le bouton de capture d’écran ne se trouve pas au même endroit que d’habitude, et ce placement n’est pas forcément une bonne idée de la part de Steel–Play. Il m’est souvent arrivé de me tromper de touche et donc de rater ma capture. Rien de grave, mais c’est relativement gênant au début. Dernier défaut : la manette ne propose pas de gyroscope. Cela peut ne pas du tout gêner dans la plupart des jeux : j’ai joué à Rocket League, à Xenoblade et à DOOM avec. Mais si vous comptez jouer à Splatoon 2 avec, oubliez. Cela devient également difficile pour Zelda, le gyroscope étant beaucoup utilisé.

Néanmoins, cette manette propose évidemment des points forts. Le confort est certainement son plus gros avantage. Si le controller Pro est une leçon de confort pour ma part, cette manette Steel-Play s’en sort également très bien. Les mains se posent correctement dessus et toutes les touches sont faciles d’accès. Tout est d’ailleurs pensé pour une bonne adhérence. L’intérieur des sticks est creux, permettant aux pouces de bien s’y déposer. Les poignées de la manette sont composées d’une matière caoutchouc et adhérante, avec en bonus de petites nervures. Vous ne risquez pas de la faire glisser. Celle-ci est d’ailleurs légère et si cela peut-être un frein pour certains, croyez moi, il peut s’agir d’un argument pour le transport ou le confort pour les longues sessions. Les seuls points un peu mauvais sur le design de la manette sont peut-être le côté un peu plastique de certaines touches, à savoir la croix directionnelle et le bouton home. En parlant de boutons, il y en a un nommé ” Turbo “. Si vous aimez les jeux de combats, celui-ci peut vous être utile : il permet de mimer un martellement de touche. Vous devez par exemple appuyer plusieurs fois sur la touche A, eh bien appuyez sur le bouton Turbo, puis restez appuyé sur A. La manette fait elle même l’action !

Pour un prix relativement intéressant

Rechargeable en USB Type-C avec un câble de 1.8m de long, cette manette propose 8 à 10h d’autonomie. Il ne s’agit pas ici d’un record, mais la longueur du câble permet tout de même une certainement liberté de mouvements en pleine recharge. La première connexion de la manette à la console peut d’ailleurs rebuter un peu, il m’a fallu quelques secondes pour réussir à la connecter. Une fois ceci fait, elle est automatiquement reconnue par la console à chaque allumage. Au final, pour 15€ de moins que la manette officielle (selon les prix Amazon), celle-ci peut aisément devenir une seconde manette de qualité. Ou même votre manette principale après les joy-con si votre budget est trop serré pour la manette officielle. Pour celles et ceux désirant voir un peu plus en détails cette manette, nous vous proposons en bas de l’article une petite vidéo.

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Manette Bluetooth pour Nintendo Switch

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