La fin d’un feuilleton lié à la censure de Sony : Omega Labyrinth Life sortira bel et bien en Occident, mais il sera exclusif à la Nintendo Switch, tandis que la PlayStation 4 devra se “contenter” d’une version censurant une majorité du contenu sexuel, nommée Labyrinth Life – dans le cas de ce jeu, j’avoue presque envier les joueurs PS4. Les deux versions contiendront la même boucle de gameplay, mélangeant J-RPG classique au tour par tour et rogue-like, le tout dans des donjons à génération procédurale. Je laisse le communiqué de presse de D3 (l’éditeur du jeu) vous en résumer le synopsis :
L’histoire commence à l’Académie Belles Fleurs [en français dans le texte], une grande école avec un magnifique jardin floral, qui garde une fleur légendaire et sacrée connue sous le nom de “Flora”, qui irradie d’un mystérieux pouvoir, qui offre prétendument une floraison sans fin aux autres fleurs du jardin. Cette floraison infinie dépérit soudainement quand la jeune Hinata Akatsuki est transférée à l’Académie. Elle part donc, avec un groupe d’autres belles demoiselles de l’académie, à l’aventure, explorant un donjon secret dans l’espoir de redonner au jardin sa grandeur, et d’accomplir leurs propres rêves à l’Académie Belles Fleurs.
Si vous voulez en apprendre plus sur le contenu polémique d’Omega Labyrinth Life, vous pouvez regarder ce trailer NSFW, ou lire l’explication qui émane de D3 Publisher:
La mécanique de “Pouvoir Omega” du jeu affecte le tour de poitrine des personnages, augmentant graduellement leur taille avec le temps. Au fur et à mesure que le bonnet des personnages grossit, leur pouvoir fait de même, et quand celui-ci gagne son potentiel maximal le “Hatsumune Mode” sera enclenché ! En vous battant et explorant les donjons, vous découvrirez de nouveaux objets. Afin de pouvoir connaître la nature des objets ramassés, vous devrez […] placer ledit objet entre les seins du personnage et les remuer.
À savoir que le jeu précédent de la série, Omega Labyrinth Z, devait à la base sortir sur PS4 et PS Vita, avant que le Video Standards Council Rating Board (administrateurs du PEGI) ne refuse de classer le jeu à cause du “contenu sexuel impliquant des filles mineures“. Sony avait donc refusé la sortie de la version occidentale du jeu sur ses consoles, ce à quoi l’éditeur PQube avait obtempéré. Omega Labyrinth Life ne semble pas poser le même problème au Video Standards Council Rating Board, qui l’a classé en “16+”, ce qui permet donc la sortie du jeu sur Switch, Nintendo n’ayant pas, contrairement à Sony, de politique de censure autre que “si c’est OK pour les organismes de classification, c’est OK pour nous”. Et même si cette politique de non-censure est louable, et sans être du tout prude, j’ai quand même du mal face à ce jeu, et surtout du mal à comprendre son marché potentiel en Europe. S’il vous intéresse malgré tout, vous pourrez vous le procurer à partir du 1er août sur l’eShop.