Sorti en août dernier sur nos Nintendo Switch, nous n’entendions plus beaucoup parler d’Astral Chain, le jeu d’action développé par PlatinumGames. Réalisé par le même studio qui est derrière la série Bayonetta (dont on attend la sortie du 3e opus depuis maintenant plus de 2 ans, on le rappelle au cas où), le titre prend place dans un monde futuriste proche, dans lequel vous incarnez un policier de l’équipe Neuron et combattez pour repousser l’invasion des Chimères et de leur corruption, cette dernière affectant les humains. Vous êtes aidé par votre Légion qui prendra “vie” lorsque vous le lui demanderez : elle vous servira à effectuer des combos destructeurs contre les ennemis ou éliminer la corruption qui pollue les rues de l’Arche. Tout cela réuni, avec un gameplay survitaminé “made in Platinum” font qu’Astral Chain est un jeu extrêmement défoulant et addictif, même si l’histoire reste somme toute assez banale.
Le titre a reçu d’excellentes critiques (dont la nôtre, disponible ici) et un accueil chaleureux de la part des joueurs, qui acclament son gameplay et son univers. C’est pourquoi il n’est pas surprenant d’entendre Takahisa Taura, le réalisateur d’Astral Chain, déclarer ici que le jeu a réalisé de meilleures performances que leurs prévisions initiales. Nous n’avons néanmoins toujours aucune information précise sur les chiffres de ventes qu’a pu faire le jeu dans le monde.
PlatinumGames semble donc en bonne santé, et c’est dans ce cadre que le studio vient d’officialiser un partenariat avec la compagnie chinoise Tencent. Ce nouveau capital fait son entrée chez la société, qui espère pouvoir à terme s’auto-éditer et ainsi ne plus dépendre de certains acteurs pour publier leurs jeux. Par exemple, à l’époque de Bayonetta 2 sur Wii U, le studio avait demandé à plusieurs studios de l’aide pour financer le développement du projet et seul Nintendo avait accepté le deal, étant à ce moment en quête d’un nouveau public pour leur dernière console. On peut comprendre que PlatinumGames désire une certaine indépendance, car l’auto-édition leur permettrait de publier leurs productions sur les supports qu’ils souhaitent, sans forcément d’accord d’exclusivité.
