NVidia a dévoilé hier à ses actionnaires les résultats financiers de l’entreprise : une conférence dans laquelle le concepteur de puces a cité la Switch, responsable, selon lui, de “revenus record sur la branche consoles de jeu“, grâce à la demande qui reste élevée pour la console de Nintendo, ce que l’on peut constater chaque semaine dans les top des ventes ainsi qu’avec les diverses pénuries que nous avons connu entre mars et septembre (ce qui n’a pas empêché la console de dépasser cette année les 60 millions d’exemplaires vendus, soit plus que la NES, la SNES, la N64 et le Game Cube). Voici ce que la directrice financière de NVidia, Colette Kress, avait à dire au sujet de la branche “consoles de jeu” de l’entreprise :
Nous avons des revenus record sur la branche consoles de salon grâce à la forte demande pour la Nintendo Switch. Et nous continuons de faire grandir notre service de cloud gaming, GeForce Now, dont le nombre d’utilisateurs a doublé dans les sept derniers mois, jusqu’à atteindre 5 milllions. GeForce Now est unique car c’est une plate-forme ouverte qui connecte [les joueurs] aux stores les plus populaires, comme Steam, Epic Games et Ubisoft Connect, permettant aux joueurs d’avoir accès à des titres qu’ils possèdent déjà.
750 jeux sont d’ailleurs accessibles sur le GeForce Now, plus que sur n’importe quelle plate-forme de cloud gaming, avec 75 jeux free-to-play et de nouveaux titres ajoutés chaque jeudi. GeForce Now supporte de nombreuses plates-formes, y compris les PC, Mac, et Chromebook.
La collaboration entre NVidia et Nintendo est donc couronnée de succès, notamment grâce à la puissance de la puce Tegra X1, qui assure la faisabilité du concept de console hybride tout en offrant à la Switch une confortable autonomie. Et celle-ci n’est pas prête de s’arrêter, surtout au vu des bruits de couloirs persistants quant à un modèle “Pro“, qui utiliserait la technologie DLSS 2.0 pour upscaler nos jeux préférés en 4K.