Cela fait maintenant presque quatre années complètes que nous jouons tous à la Nintendo Switch, la console hybride de Nintendo sortie en mars 2017. Nous sommes à quelques heures de passer à l’année 2021 et il est grand temps pour nous de faire un rapide bilan sur ce qu’a apporté l’année 2020 à la console. Certains de nos rédacteurs se sont donc prêtés au jeu des ” tops et flop 2020 ” ainsi que des espérances pour l’année à venir, nous l’espérons pleine de surprises. Pour le bien de vos jolis yeux, nous allons diviser cet article en deux parties. La seconde sera disponible mercredi 23 décembre.
L’année 2020 de Callisto
Pour ma part, j’ai peu joué à la Switch cette année. N’étant pas un grand fan d’Animal Crossing, je suis resté sur ma faim une grande partie de l’année. Il n’est pas exagéré de dire que ce jeu a largement porté les ventes aussi bien hardware que software de Nintendo pendant une large partie du premier semestre 2020. Il est même toujours une valeur sûre pour Big N, restant dans les tops hebdomadaires alors même que la next-gen vient de débarquer accompagnée de quelques gros titres chez la concurrence. Chapeau Nintendo, qui n’a donc pas eu besoin de sortir de nombreux titres first party (ce qui est compréhensible au vu du contexte sanitaire actuel) pour réaliser des bénéfices record cette année encore.
J’ai donc profité du confinement de mars/avril pour rattraper des pépites plus ou moins anciennes m’étant passées sous le nez. Mais c’est sans nul doute avec l’arrivée de Xenoblade Chronicles : Definitive Edition en mai que j’ai pu allumer ma Switch durant plus de temps qu’il n’est raisonnable de le faire en un mois… N’ayant pas pu découvrir l’original sur Wii, il me tardait de découvrir ce jeu, et je n’ai pas été déçu. On comprend sans peine le statut qui lui est accordé, souvent cité comme l’un des meilleurs J-RPG de ces quinze dernières années. Enfin, comment ne pas citer Hyrule Warriors : l’Ère du Fléau ? Si le dernier-né de Koei Tecmo ne brille pas par son aspect technique, il m’a indéniablement accroché et m’a apporté la dose de fan-service que j’attendais de la part de mon tout premier musô agrémenté par l’univers de Breath of the Wild.
Et quelle meilleure façon pour commencer à parler de 2021 ? S’il n’y a toujours aucune information supplémentaire de la part de Nintendo concernant le prochain Zelda, suite, donc, de cet épisode déjà culte qu’est Breath of the Wild, les spéculations quant à une sortie en 2021 vont bon train, le jeu étant à priori en développement depuis début 2018, après la sortie de l’Ode aux Prodiges. Concernant d’autres attentes et espoirs, il y aura bien sûr Bravely Default 2 et Monster Hunter Rise pour me tenir en haleine en ce début d’année, ainsi que d’autres titres, annoncés ou non, qui les suivront.
Je reste très attentif à l’arrivée de Hollow Knight : Silksong et espère voir les anniversaires de Zelda et Metroid célébrés comme il se doit l’an prochain. Pour ma part, un lissage HD de Metroid Prime Trilogy ainsi qu’un remaster de l’injustement boudé Skyward Sword, seul Zelda 3D encore coincé sur son support d’origine, me plairaient beaucoup, bien que BOTW 2 et un hypothétique nouveau Metroid puissent très bien remplir ce rôle de célébration anniversaire. Quoi qu’il en soit, 2021 s’annonce d’ores et déjà passionnante pour quiconque possède une Nintendo Switch, et c’est tant mieux.
L’année 2020 de Chanya
L’année 2020, une année pas vraiment comme les autres pour tout le monde ! Honnêtement, il y a quelques années, si on vous avait dit que vous passeriez la moitié de l’année enfermé chez vous, et l’autre moitié avec un masque sur le visage ? Vous ne l’auriez pas cru non plus. Mais heureusement Nintendo nous a permis de nous évader et de rester en contact durant le confinement grâce à Animal Crossing ! Pour ma part c’est mon coup de cœur de l’année. J’avais très peu joué à New Leaf sur Nintendo DS, mais cette nouvelle édition a ravivé la flamme de millions de joueurs comme moi. Rappelons que durant les premiers mois de 2020, entre l’effet confinement et la sortie de Animal Crossing : New Horizons, il y a eu autant de Switch vendues dans le monde que durant les premières années de son existence ! Après 600 heures de jeu j’ai décidé de supprimer mon île pour le confinement acte 2 et de reprendre à zéro, dure décision mais je n’ai pas regretté !
Fan de Picross de la première heure, l’édition S4 est sortie en début d’année également. Jeu de casse-tête dont le but est simple : compléter des grilles chiffrées en coloriant des cases. J’adore passer mes dimanches en pyjama devant la télé accompagnée d’un thé et Picross. L’édition S5 est sortie il y a deux semaines, je n’ai pas encore eu le temps de le finir mais tous les soirs avant de dormir je me fais quelques grilles en guise de rituel.
Pour 2021 j’aimerais commencer les sorties de Fall Guys et Genshin Impact sur Switch, je pensais que nous les aurions déjà eus mais cela reste en attente. Pour finir, dans mes rêves les plus fous : une version remasterisée des Urbz ! La version GameCube était incroyable, pour ma part les Sims manquent un peu de quêtes. A l’inverse les Urbz ont un univers très différent avec des quêtes et objectifs ! A l’époque nous avons eu droit aux Black Eyed Peas en guest, grâce à Epic Games dans Fornite nous avons eux des artistes in game tels que Marshmello ou Travis Scott. Imaginez une ville urbaine ou l’on crée son propre personnage avec un style unique où notre quête sera “ramener à Nicki Minaj la maquette CD de BTS” ? Personnellement j’achète !
L’année 2020 de Dams
Le premier jeu à avoir marqué mon année 2020 est Pokémon Donjon Mystère: Equipe de Secours DX, en tant que grand fan de Pokémon, la série Donjon Mystère est sans aucun débat possible mon spin-off préféré. Bien que le premier épisode ne soit pas mon favori ou encore le fait qu’il ne s’agisse que d’un remake, cet opus était malgré tout l’occasion de se replonger dans la peau d’un Pokémon le temps d’une aventure. Comme à peu près la moitié de la planète si on en croit les bilans financiers, je me suis laissé tenter par la construction d’une île dans Animal Crossing: New Horizons qui a accompagné mon premier confinement et que je prends plaisir à relancer de temps à autre.
Mon année a également été ponctuée par les J-RPG puisque j’ai découvert Dragon Quest XI S qui fut ma grosse surprise de l’année. Xenoblade Chronicles: Definitive Editions était également l’un des gros temps forts de l’été pour moi après la découverte du second opus en 2018. Au rang des déceptions, parce qu’il y en a malheureusement, je peux citer Paper Mario: The Origami King et le premier DLC en Isolarmure de Pokémon Épée et Bouclier qui ne m’ont clairement pas transporté. Après finalement un vide en termes de communication, Nintendo a su rassurer en fin d’année. Si je devais citer les deux titres qui m’ont marqué, je parlerais évidemment des Terres Enneigées de la Couronne de Pokémon Épée et Bouclier, un DLC bien plus convaincant que le premier et bien sûr d’Hyrule Warriors: L’ère du Fléau. Ce dernier s’est rapidement imposé comme étant mon GOTY pour l’histoire dans l’univers de Breath of the Wild qu’il peut raconter.
Après une année 2020 rythmée en grande partie par Animal Crossing: New Horizons, les voyants semblent plutôt verts en faveur d’une année 2021 mémorable. J’attends beaucoup des célébrations des 25 ans de Pokémon d’ores et déjà annoncé, avec pourquoi pas un remake de Pokémon Diamant et Perle tandis que j’espère que Zelda profitera d’un traitement similaire à Mario pour son 35ème anniversaire. Afin de citer quelques jeux, j’espère fortement que 2021 verra The Legend of Zelda: Breath of the Wild 2 et Bayonetta 3 sortir. Il me tarde également de voir le projet sur lequel travaille Monolith Software depuis de nombreuses années désormais.
L’année 2020 de DesBen
Pour être transparent, 2020 n’a pas été une année très jeu-vidéo pour ma part. Comme pour bien des personnes à vrai dire. Tout est passé tellement vite que mes souvenirs du 1er janvier apparaissent dans mon esprit comme particulièrement récents, tant l’année a été tronquée de ses plaisirs par ce fichu virus. Cette pandémie a affecté nos vies, mais aussi les différents marchés, dont celui du divertissement et plus particulièrement du jeu-vidéo. Même si Nintendo n’a pas montré explicitement de signe de faiblesse, son année très pauvre en grosse sorties (n’en déplaise aux puristes, nous n’avons pas eu une grande année, c’est un fait) nous a prouvé que chez eux non plus, le Covid-19 n’avait pas été tendre.
Néanmoins, cette année m’a tout de même apporté deux jeux auxquels j’ai particulièrement apprécié jouer en dehors de mes longues heures dédiées au travail : Animal Crossing: New Horizons, qui a sauvé mon premier confinement, et Hyrule Warriors : l’Ère du Fléau qui m’a permis de me replonger dans l’univers de Breath of the Wild et faire remonter de doux souvenirs de 2017. Sur Nintendo Switch, c’est malheureusement à peu près tout ce que j’ai à noter. J’ai joué à d’autres choses, mais sans m’émerveiller plus que ça.
Les deux seules choses bénéfiques que 2020 a pu m’apporter en terme jeux-vidéo, ce sont les suivantes : je me suis replongé un peu dans le jeu rétro, en achetant ici et là des jeux Nintendo 64, DS, Wii, GameCube, etc. qui m’avaient plu à l’époque ou que j’avais envie de découvrir ; et j’ai recommencé par deux fois à jouer à World of Warcraft. Rien de très actuel ici, mais il est toujours bon de diversifier ses expériences pour prendre du recul sur l’entièreté du marché. La grande perdante de mon année 2020, c’est la génération PS4/One, qui ne m’a quasiment pas servi. En tout et pour tout, j’ai du jouer à ces consoles pendant 50 heures grand maximum durant ces 12 derniers mois. Et ce n’est pas Cyberpunk 2077 qui va changer cela : ce jeu traduit à lui seul l’année catastrophique que nous venons de vivre.
Je n’ai pas d’espérances particulières pour 2021, hormis que l’année se déroule correctement, sans encombres et que les jeux jusqu’ici “stoppés” se montrent enfin. Bon, oui, j’attends bien évidemment Breath of the Wild 2. Dans tous les cas, j’ai tout de même hâte de découvrir ce que la Switch nous apportera en 2021 (peut-être un nouveau modèle ?), car l’agenda vide de l’année 2020 ne m’a certainement pas déprimé ; au contraire, cela promet encore plus de sorties à venir. Le futur peut être très lumineux pour nous autres joueurs.
L’année 2020 de Ducksan
C’est peu de le dire : 2020 fut une année plus que paradoxale pour moi. Synonyme de temps à tuer supplémentaire pour certains d’entre nous, le confinement a pour ma part drastiquement réduit mes plages horaires dédiées à la pratique vidéoludique. Sauf qu’en faisant le tour de mon catalogue de titres, je me suis rendu compte que jamais ma console hybride n’avait accueilli autant de nouveaux titres sur une année pleine. La faute, comme toujours, à la dizaine de jeux indépendants qui sont venus, le temps de courtes expériences, squatter mes écrans. A short Hike, Jet Lancer, Children of Zodiarcs, Indivisible – et bien d’autres – ont en effet été autant de petites bouffées d’air frais inattendues et salvatrices, aussi bien pour mon moral que pour la diversité toujours plus foisonnante de jeux indés sur Switch. Mention spéciale à One Step From Eden qui est sans aucun doute mon jeu de l’année 2020 et qui me suivra encore bien longtemps, comme Slay The Spire avant lui.
Tout ne fut pas rose pour autant et comment ne pas citer l’affront qu’a été The Outer Worlds pour mes pauvres yeux. Plus globalement, 2020 a sonné pour moi la fin de mes espoirs de voir un jour la Switch accueillir de plus grands titres dans des conditions acceptables. Ils sont nombreux cette année à avoir tenté le coup et s’être pris un Joy-Con, toutes vibrations HD dehors, dans les dents.
C’est pourquoi j’aimerais que 2021 soit l’année de la Switch Pro – et c’est un fan de pixel art qui vous le dit. Plus sérieusement, jouer à des remakes de jeux PlayStation 3 ou Wii U n’est pas désagréable, mais il serait temps que Nintendo commence à boxer dans la cour des grands. Toujours dans la thématique des moufles, j’aimerais que Nintendo enlève ses gants de boxe pour enfiler de jolies mitaines toutes douces vis-à-vis de ses communautés. Les dernières affaires juridiques de la firme de Kyoto font vraiment peine à voir, surtout lorsque cette même entreprise fait payer à ses utilisateurs un service online à la limite du décent tout en offrant dans le même temps une pauvre manette au meilleur joueur de Super Smash Bros. Ultimate pendant l’EVO. Il serait tout à l’honneur de Nintendo de commencer à vivre avec son temps.
L’année 2020 de Giomosby
L’année avait bien commencé pour Nintendo, avec la ressortie sur Switch de Tokyo Mirage Sessions #FE Encore, qui reste l’un de mes coups de cœur de cette année, et les rumeurs persistantes quant à un Nintendo Direct qui se tiendrait en janvier. Puis le CoVID-19 est arrivé et, avec lui, les nombreux reports et désillusions qui l’accompagnent (des déboires qui, contrairement à ce que disaient certaines mauvaises langues, ne se sont pas limités à Nintendo). Alors que l’on s’attendait à une très grosse année du côté du constructeur japonais, le line-up de celui-ci a pu en décevoir quelques-uns. Avec le recul, cependant, tout n’est pas si noir : Animal Crossing: New Horizons s’est révélé être, en plus d’un grand succès commercial, un soft historiquement important, permettant à des familles ou à des couples de se réunir malgré la distance – et a même offert la possibilité aux musulmans du monde entier de se réunir pour l’Aïd tout en respectant la distanciation sociale.
Paper Mario: The Origami King m’a aussi surpris par l’intelligence de son écriture, mêlant humour et émotion à la perfection et m’offrant une parenthèse enchantée dans un été assez morose. En grand amateur de musou, Hyrule Warriors: L’Ère du Fléau a dépassé toutes mes attentes et s’est révélé être un des meilleurs titres que ce genre de niche avait à offrir. Enfin, peut-être le point d’orgue de 2020, Xenoblade Chronicles: Definitive Edition a offert à toute une nouvelle génération de joueurs la possibilité de revisiter ce qui reste un des tous meilleurs J-RPG de l’histoire du jeu vidéo. Tout ceci a fait que ma Switch, malgré les grosses sorties de la concurrence (de grosses pensées pour Persona 5 Royal et Final Fantasy VII Remake) et même des nouvelles consoles (qui manquent désespérément de jeux), est restée ma plateforme ludique principale, m’abreuvant toute l’année de jeux qualitatifs : 2021 s’annonce riche en nouveautés et en surprises, et je suis impatient d’entamer cette nouvelle année avec une console hybride branchée à mon écran.
Très grosse année pour ma petite personne. Yakuza 7, 13 Sentinels et Hades pour mon trio gagnant. A part Xenoblade (encore meilleur qu’à l’époque), je n’ai fait aucun jeu Nintendo cette année (en même temps ya pas foule…). En indés sur la Switch; Slay the Spire, Hotshots Racing, A Short Hike, Crosscode, Dicey Dungeons, Hades et… Super Meat Boy Forever (v)ont empêché la console de se fossiliser. La sortie de Ori 2 sur NS m’a surpris mais le rendu graphique bien que costaud arrache les yeux quand on l’a déjà fait sur PC. Le financement de Eiyuden est une grande nouvelle pour un fan de Suikoden.Sinon j’ai enfin pu faire 7th Dragon et Metal Max 3 traduits en Anglais sur DS, quasi les 2 meilleurs rpg de la console, très lourd…
2021 promet d’être fabuleuse également (niveau jeux vidéos hein…). Comme le monde entier j’attends HK Silksong avec impatience, Atelier Ryza 2, Bravely D2, SMT V, Cris Tales, Disco Elysium en Fr, Ys 9, Heaven’s Vault également. Persona 3 (FES) et 4G ont de bonnes chances de sortir sur Switch (et/ou PS4/PC) en 2021.
Sur PS4, le remaster de Nier R (!) et Tales of Arise.J’oublie de nombreux indés…
Sinon Père Noël, j’aimerai (aussi) une compile de Metroid Prime, de Baten Kaitos, une ressortie Skies of Arcadia et Pandora’s Tower. Soyons fous et rêvons de Mother 3. Ah, et que Nintendo redevienne ambitieuse.
Désolé message bordélique, je galère pour taper.
Bonne fêtes à tous.