Emio : Nintendo lance un teasing déroutant

Au grand dam de nombreux joueurs, Nintendo n’est pas ce qu’on pourrait appeler un professionnel du teasing. Beaucoup ont tenté de trouver telle ou telle signification cachée dans les communications du géant japonais mais ont souvent été déçus. Mais tout change, comme le prouve la publication d’une mystérieuse vidéo sur les différents réseaux sociaux de Nintendo avec une question : “Qui est Emio ?“

Cette courte vidéo a de quoi surprendre à plus d’un titre. Parlons d’abord du PEGI 18, classification notamment réservée aux jeux relativement sanglants ou intégrant du contenu à caractère sexuel. Rien de très “Nintendo” jusqu’à maintenant : les jeux PEGI 18 disponibles sur Switch proviennent uniquement  d’éditeurs tiers, à l’image de DOOM et Skyrim (bien que cela puisse être questionnable pour ce dernier). Pourtant, cet étrange Emio annonce directement la couleur avec également un message d’avertissement relatif à la sensibilité de chacun.

Puis, quelques secondes d’images qui semblent tout droit issues d’une VHS suivent. Apparaît ensuite une mystérieuse silhouette un homme en long manteau et coiffé d’un sac en papier sur lequel un visage souriant est dessiné. Le tout est rythmé par une musique lente et dissonante et s’achève par quelques caractères japonais dont la signification serait “Homme souriant“.

Aucune information n’est donnée : sans le PEGI 18, nous ne serions même pas sûrs qu’il s’agisse d’un jeu ! Pourtant, Emio semble bel et bien être une production Nintendo, en témoigne le logo rouge de la firme en fin de vidéo qui accompagne chaque trailer de jeu développé par ses soins.

S’il est évident que nous aurons davantage de précisions dans un futur proche, ce teasing a de quoi en dérouter plus d’un ! Voir Nintendo commencer à produire des jeux d’horreur à quelque chose d’à la fois excitant et perturbant car on peine à imaginer la firme japonaise se détacher dans son image familiale. D’un autre côté, de nombreux joueurs réclament davantage de nouveauté et de nouvelles licences de la part de Nintendo : si Emio s’avère bel et bien être un jeu d’horreur, nous serions servis !