Lors de l’annonce de la Nintendo Switch OLED, une inquiétude avait commencé à apparaître auprès des joueuses et joueurs : est-ce que l’écran est prêt à supporter de très longues sessions de jeu ? Nous avions déjà commencé à vous en parler dès le 12 juillet, rappelant au passage ce que sont les brûlures d’écran, nommés “burn-in” dans ce cas de figure. Pour recontextualiser, il est important de savoir que les pixels d’un écran OLED se dégradent au fur et à mesure de l’utilisation du produit, l’affichage d’une image statique sur un écran durant une longue période accélère la dégradation d’un groupe de pixels par rapport aux autres, ce qui peut occasionner dans le meilleur des cas des tâches sombres sur l’écran et dans le pire des cas graver un logo ou une image de façon permanente sur celui-ci.
Depuis la sortie très remarquée de cette nouvelle itération de la machine hybride de Nintendo, il est peu de dire que nous n’avons pas eu d’écho négatif quant à son écran et sa longévité. Un YouTubeur répondant au nom de Wulff Den a décidé de vérifier une bonne fois pour toute ce qu’il en est du burn-in sur l’écran de la Nintendo Switch OLED. Pour faire cela, il a laissé l’écran allumé durant pas moins de 1800 heures, en utilisant une capture d’écran du jeu The Legend of Zelda: Breath of the Wild.
Alors, ça brûle ou ça brûle pas ?
Le résultat est sans appel, après presque 2000 heures d’activité, l’écran n’a que très peu peu faibli : le blanc du plafond est plus sombre et le “blanc bleuté” a commencé à légèrement tirer au vert. Wulff Den en profite d’ailleurs pour rassurer les joueuses et les joueurs :
Si vous vous inquiétez du burn-in OLED sur votre Switch parce que vous avez environ 2000 heures dans un jeu, je pense que vous pouvez vous détendre un peu. Je ne pense pas que ce soit un problème pratique pour qui que ce soit. Je pense peut-être que dans environ 10 ans à partir maintenant, nous pourrions voir comme un écran d’accueil de la console qui se serait gravé en partie, mais pour la plupart, vous n’avez rien à craindre.