Vous l’avez remarqué si vous avez visité un magasin, en ligne ou physiquement, ces derniers temps : les Nintendo Switch se font très rares, ce qui pousse certains revendeurs à proposer la console (et sa petite sœur) à des prix prohibitifs, jusqu’à 549€, presque le double du prix de vente conseillé. Un comportement que l’on constate principalement sur Rakuten, Rue Du Commerce ainsi que chez Darty, comme vous pouvez le voir dans ce petit inventaire des prix relevés durant l’écriture de cet article :
Qui plus est, des escrocs en profitent pour tenter de voler de l’argent à certains d’entre vous en proposant la console sur des sites qui semblent honnêtes au premier coup d’œil, mais qui ne vous expédieront jamais votre commande (auquel cas je ne puis que vous recommander d’entamer une demande de chargeback auprès de votre banque, une procédure peu connue mais qui vous permettra de récupérer votre dû). Nintendo a donc décidé de répondre à cette situation compliquée en annonçant accélérer la production de Nintendo Switch, ainsi qu’en promettant de faire sortir des entrepôts “20%” de consoles en plus que prévues, un chiffre qui permettrait de compenser l’explosion de la demande due à l’immense succès mondial d’Animal Crossing: New Horizons. La forte demande pour des consoles perdurera-t-elle néanmoins après la fin du confinement ? Cela reste à voir.
Certains fournisseurs ont supposément reçu des commandes de pièces beaucoup plus importantes que d’habitude de la part de Nintendo, qui espère que le marché sera en mesure de les fournir, et que la situation chez les revendeurs mondiaux sera apaisée bientôt. L’analyste Daniel Ahmad prévoit d’ailleurs que le problème de stock de la Nintendo Switch sera résolu vers fin mai/début juin. En attendant, si vous voulez acquérir une console, faites attention aux offres trop alléchantes et/ou aux revendeurs tentant de vous refourguer une console trop chère.
Augmenté la production de console, c’est possible actuellement ?
On peut difficilement en vouloir à toutes les raclures du web de trouver des moyens de faire du bénéf, surtout en ces temps de crise, lorsqu’il s’agit après tout que de produits qui ne sont même pas de nature à figurer dans la pyramides de nos besoins même les moins essentiels.
Le seul fautif, c’est le consommateur.