Président de Nintendo depuis 2018, Shuntaro Furukawa ne serait pas là où il est actuellement si ce n’était pas pour Mario Kart. En effet, comme il l’explique dans une interview au journal économique Nikkei, il passait plutôt son temps sur des jeux tiers, avant que l’un de ses amis ne l’introduise à Super Mario Kart et que, en y jouant, il ne comprenne l’importance et la qualité des jeux Nintendo. Voici l’intégralité de sa déclaration à ce sujet :
C’est en fait sur une totale coïncidence que j’ai passé le test d’entrée pour un emploi chez Nintendo. Quand je suis entré à l’université en 1990, la Super Nintendo Entertainment System était à son apogée. J’en avais une aussi, mais j’étais surtout intéressé par les jeux de société tierces, comme Nobunaga’s Ambition [un jeu de grande stratégie de Koei] et les jeux de baseball comme Super Batter Up [développé et édité par Namco]. Je n’ai pas vraiment joué à beaucoup de jeux Nintendo.
Un jour, un étudiant plus jeune de mon club de tennis m’a dit: “Tu dois jouer à ça, c’est un vrai gâchis que tu n’y joues pas”. Le jeu qu’il m’a recommandé était Super Mario Kart, paru en 1992. C’était la première fois que je jouais à un jeu Nintendo depuis longtemps, et c’était tellement amusant ! Je me souviens avoir pensé : “je suppose que cette entreprise fait de grandes choses, après tout”.
J’ai donc demandé un apprentissage via les formulaires de candidature que je voyais parfois dans les magazines de recherche d’emploi. Si je n’avais pas joué à Mario Kart à cette époque, j’aurais peut-être mené une vie très différente.
Shuntaro Furukawa travaille chez Nintendo depuis 1994, où il d’abord passé dix ans en tant que comptable dans les bureaux européens, avant de monter en grade progressivement jusqu’à devenir le dirigeant qu’il est aujourd’hui. Quand à Super Mario Kart, vous pouvez toujours le lancer sur Switch grâce à l’abonnement Nintendo Switch Online : on ne vous garantit pas qu’y jouer ne fasse forcément de vous un PDG, en revanche.
