C’est aujourd’hui Bloomberg qui se fait l’écho d’une rumeur tangible sur la fameuse “Switch Pro” : alors que Nintendo aurait été en pourparlers avec un fabriquant d’écrans mini-LED, c’est finalement l’OLED qui aurait été choisi pour équiper cet hypothétique modèle de Switch plus puissant (les mini-LED étant une technologie relativement nouvelle, on peut supputer quel le constructeur kyotoïte n’a pas voulu prendre de risques et se rabattre sur une technologie plus connue). Le journal nous informe même qu’une commande pour des écrans 720p de 7″ aurait été passée chez Samsung : il se pourrait donc bien que la “Switch Pro” possède un écran plus grand que celui de la console que nous connaissons aujourd’hui – ce qui pourrait se faire sans augmenter la taille de la console, étant donné le gros bezel du modèle actuel.
Toujours selon Bloomberg, les écrans choisis par Nintendo seraient du hard OLED, une technologie plus fragile que les écrans soft OLED que l’on connaît bien dans les smartphones les plus récents, mais qui est aussi moins onéreuse et moins prompte au “burn-in” (problème connu des écrans OLED où, dans certaines conditions spécifiques, une image fixe affichée trop longtemps, comme le logo d’une chaîne de TV, peut se “graver” dans l’écran). Selon un expert cité par Bloomberg dans son article, voici pourquoi l’OLED est un bon choix pour la “Switch Pro” : “l’écran OLED consommera moins de batterie, offrira un plus grand contraste et possiblement une réponse plus rapide que l’écran LCD actuel de la Switch“. Les possesseurs de PS Vita se souviennent sans doute, par ailleurs, de la grande qualité de l’écran de cette console, qui utilisait, elle aussi, la technologie OLED.
L’article nous informe enfin que la production de ces écrans commencerait dès le mois de juin, avec un peu moins d’un millions d’écrans qui sortiraient de l’usine par mois. L’assemblage de ladite “Switch Pro” commencerait par la suite en juillet, pour une sortie prévue avant les fêtes de fin d’année. Croisons donc les doigts pour que les sources de Bloomberg ne se trompent pas.
