Est-il sincèrement encore utile de nos jours de présenter ce jeu ? Oui ? Bon. Minecraft est un jeu dit “bac à sable” (construction libre) plongeant le joueur dans un monde remplis de blocs en tous genres : bois, terre, pierre, charbon, métaux, … L’intégralité de l’environnement étant générée aléatoirement, il est quasi impossible de tomber deux fois sur une même zone. Et ce n’est pas tout, un système d’artisanat assez poussé est présent dans Minecraft, permettant de créer différentes choses : des armes, des armures, des blocs de décoration, des blocs utilitaires (fours, coffres).
Minecraft propose également d’autres formes d’amusement. Des animaux sont éparpillés à travers le monde, allant de la simple poule à de beaux chevaux, en passant par des cochons ou encore des lapins. Une fois tués (désolé), la plupart d’entre eux proposent des ressources importantes : de la viande pour chacun d’entre eux, de la laine pour les moutons (afin de créer un lit ou de la moquette) ou même du cuir pour la vache (utiles pour les premiers équipements ou pour créer des livres, qui eux seront utiles plus tard encore). Les chevaux quant à eux, équipés d’une selle trouvée dans un donjon, peuvent être chevauchés. Pour finir, deux animaux de compagnie existent : les loups, apprivoisés en chiens grâce à des os, et les ocelots, apprivoisés en chats grâce à du poisson. Le premier fait fuir les squelettes, le second les creepers.
Petit rappel du concept Minecraft
Parlons-en des monstres. Si vous n’aimez pas l’obscurité, vous allez être servis. Différents types de monstres peuvent apparaître au bout de votre épée dès lors que vous vous trouvez dans une zone sombre : une grotte, votre propre maison mal éclairée ou encore la nuit noire. Il va falloir vous équiper pour en venir à bout. Chaque monstre a ses propres capacités : le zombie reste basique, mais plutôt résistant, le squelette vous tire dessus de loin avec son arc, le creeper vous explose à la figure, et l’araignée grimpe partout et se faufile dans les trous (d’autres monstres existent, mais je vous laisse les découvrir).
Autre élément très important dans Minecraft : l’exploration. En parcourant la carte du jeu, vous pourrez tomber sur des paysages générés aléatoirement. Vous tomberez sur des plaines, des déserts, des montagnes enneigées, des marais, des rivières, des océans, des forêts … bref, tout ce qu’il faut pour ne pas s’habituer trop vite aux décors. Évidemment, chaque biome, parce que c’est leur petit nom, propose ses propres ressources en flore et faune. Il est également possible, bien que plutôt rare, de tomber sur des donjons permettant de récupérer des objets rares et très utiles. Ne soyez pas non plus surpris si vous croisez des maisons : il s’agit d’un village de PNJ (Personnages Non Joueurs). En plus d’être une très bonne zone pour les ressources à planter (parce que oui, vous pouvez aussi planter votre blé, vos carottes, vos pommes de terre et vos cannes à sucres), les PNJ peuvent vous vendre des objets ou équipements bien utiles.
Ce n’est évidemment pas tout, mais il est difficile de résumer un jeu de la sorte en quelques lignes. Je ne vous ai pas parlé de l’enchantement, des mondes parallèles, de la redstone, des mines abandonnées … Bref, Minecraft: Nintendo Switch Edition est le même jeu que celui sur les autres consoles, c’estt-à-dire une version adaptée du jeu de base (sorti, lui, sur PC). A la sortie du jeu, la quasi-totalité des objets et fonctionnalités des éditions Xbox One et PS4 sont présents, à quelques détails près (une mise à jour devant arriver rapidement). Mais qu’en est-il réellement de ce jeu, déjà bien connu, sur la Nintendo Switch, dernière née de Nintendo ?
Des fonctionnalités exclusives ? Pas vraiment
Il est important de savoir que la version Switch du jeu apporte quelques exclusivités. Hormis la possibilité d’utiliser l’écran tactile de la console (dans très peu de cas, le gameplay restant totalement axé sur la manette), il est possible d’acquérir gratuitement un pack de 40 skins Super Mario, allant de Mario lui-même aux sous-fifres de Bowser, en passant par Diddy Kong. Évidemment, des textures exclusives au monde de Mario sont également de la partie. Et c’est tout. Nous ne pouvons évidemment pas reprocher à un jeu proposant déjà un gameplay bien rempli de ne pas nous donner quelques exclusivités, mais tout de même, c’est presque décevant, tant la version Switch coûte relativement cher (30€ au lieu de 20€ chez la concurrence). Pourquoi ne pas proposer la fonctionnalité, bien que très futile, plutôt drôle d’utiliser ses armes via la reconnaissance de mouvement ? Évidemment, ceci n’aurait pas été utilisé intensivement, mais aurait pu apporter un petit plus qui peut prouver que les développeurs ont pris compte des caractéristiques de la console.
Une transition TV / portable pratique
Notons tout de même que le jeu est jouable, et c’est bien logique, sur votre TV (via le dock), ou en mode portable. Et c’est peut-être grâce à ceci que Minecraft: Nintendo Switch Edition a connu un tel succès sur l’eShop la semaine de son lancement. Il est très agréable de passer d’un mode à l’autre sans aucun changement de gameplay ou d’affichage. Le jeu ne devient pas moins beau, pas plus flou ni moins fluide en mode portable. Permettez-moi de vous le dire, cette fonctionnalité couplée à Minecraft : c’est absolument génial. Il s’agit ici d’un point fort de la console et non du jeu, mais cela m’a permis de constater, pour la première fois depuis le 3 mars, que cette fonctionnalité est très bien pensée. Après avoir joué des heures à la version Xbox One, je ne me rendais pas compte que jouer à un Minecraft abouti (contrairement au jeu mobile) partout où nous allons, que ce soit dans un lit, aux WC, au travail ou même à l’école, procurait un tel plaisir.
D’autres modes de jeu
D’autres modes multijoueurs (en ligne ou hors ligne) existent, deux pour être précis : bataille, et culbute. Le premier consiste à se battre avec d’autres joueurs dans des combats à mort dans lequel les ressources sont proposées aléatoirement dans des coffres dispersés sur la carte. Le second quant à lui se présente sur plusieurs étages : vous apparaissez avec des boules de neiges (à lancer) une et / ou pelle (pour creuser), et vous devez détruire les différents étages pour faire tomber vos adversaires dans la lave. Dans les deux modes, le dernier qui reste gagne la partie.
En plus du classique mode solo, Minecraft: Nintendo Switch Edition vous propose de faire exactement la même chose, mais à plusieurs. Lorsque vous créez votre partie, vous pouvez configurer le mode en ligne (il suffit de cocher une case). Grâce à cette fonctionnalité, vos amis possédant également le jeu pourront vous rejoindre facilement depuis un menu approprié. Le jeu propose donc un mode multijoueurs jusqu’à 8 joueurs. Petit bémol de ce mode, il faut obligatoirement que la personne ayant créé la partie soit connectée pour que les autres puissent jouer. Cela ne permet donc pas une vraie avancée du serveur, les heures de jeux sont fixées par le créateur. Dommage.
Pour finir, vous pouvez créer une partie en mode aventure, dans différents univers (dont un Super Mario). Le but est simplement de contempler un univers créé de toutes pièces, mais il n’y a malheureusement pas de scénario.
Techniquement pas (encore) au top
Parce que tout n’est pas tout rose, il faut également parler des quelques problèmes techniques que peut rencontrer Minecraft: Nintendo Switch Edition. Évidemment, le test du jeu est écrit peu après sa sortie, des correctifs ne tarderont sans doute pas à être apportés, et nous ne manquerons pas de vous en parler. Il n’est pas rare du tout dans ce jeu de rencontrer de grosses baisses de framerate. Tournant généralement à 60 images par secondes, il arrive parfois que le jeu passe sous la barre des 30 images par secondes lorsqu’il pleut. Il suffit de rentrer dans une maison ou une grotte pour ne plus être affectés par le problème, mais dès lors que la pluie est devant vos yeux, ça rame. Le pire soucis que nous avons rencontré actuellement est le crash total du jeu. En pleine forêt tropicale (et donc très très dense), par temps de pluie, le jeu n’a pas supporté. Retour immédiat au menu principal de la console.
Avis final
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Avis final - 85%85%
Résumé
Minecraft reste Minecraft. Il est possible de ne pas aimer, mais il faut se rendre à l’évidence : nous avons affaire, une fois de plus, à un très bon jeu à la rejouablité extraordinaire. Préparez-vous à des dizaines voire des centaines d’heures d’exploration, de construction, de découverte. La déclinaison sur Nintendo Switch n’est pas en deçà du reste, le jeu est très bon malgré les quelques problèmes techniques. Le grand avantage de cette version reste certainement la portabilité du titre, tirant partie de la fonctionnalité principale de la console.
Note des lecteurs :
( votes)Minecraft pour Nintendo Switch
Hello ! J’aurais une petite question. Lorsque l’on achète le jeu, peut-on jouer tout de suite, ou faut-il créer un compte Mojang ? Merci d’avance ! Bonne soirée. 🙂