Sceptique. Voilà comment je décrirais mon point de vue, plusieurs fois évoqué ici, face à l’annonce de 51 Worldwide Games sur Switch, successeur de 42 Jeux Indémodables, paru sur DS en 2006. Pourquoi est-ce que cette collection n’est pas offerte aux abonnés au service Nintendo Switch Online ? Pourquoi devoir payer 30 euros pour jouer au Solitaire ? Après quelques heures de jeu, j’avais la réponse à ces questions : le jeu développé par ND Cube (l’équipe responsable de Mario Party depuis 2012) m’a bien fermé le clapet.
Sobre et élégante. Voilà les premiers mots que j’utiliserais pour décrire cette collection, où tout va droit à l’essentiel. Les menus sont clairs : 1 console, Jeu en local, Jeu en ligne. Basta così. Et tout le reste est à l’avenant, avec les 51 jeux présentés par une icône claire et qui sont tous débloqués dès le départ. Chaque jeu bénéficie d’une introduction plutôt amusante pour le présenter, avec vidéo et doublage en français, s’il vous plaît. Souvent, cela suffit à nous faire comprendre les règles du jeu, mais, bien entendu, chacun d’entre eux bénéficie aussi de règles plus détaillées, à l’écrit cette fois-ci, bien que 51 Worldwide Games insiste souvent sur l’importance d’apprendre à jouer en pratiquant. Ceux d’entre vous qui ont besoin d’objectifs ne seront pas non plus perdus, grâce à une mappemonde qui se remplira au fur et à mesure de petits personnages, appelés « guides », que vous pouvez inviter et qui arriveront – c’est fort urbain – avec une petite collection thématique de jeux à vous présenter.
À deux – puisque c’est la limite de joueurs sur une même console – l’expérience n’est pas plus compliquée : en fonction de votre configuration, la collection vous demandera si vous voulez jouer aux Joy-Con ou à l’écran tactile, utilisé comme il ne l’a été que rarement, et vous arriverez directement à la sélection de jeux, avec une possibilité agréable de laisser votre console vous en sélectionner un au hasard, ce qui permet de s’éviter de longues hésitations. Si vous voulez jouer sur plusieurs consoles en même temps, ce qui est évidemment indispensable pour les jeux de cartes, un seul jeu vous sera nécessaire : les autres participants n’auront qu’à télécharger une application gratuite sur l’eShop pour vous affronter. Que demander de plus ? Un bon mode en ligne, éventuellement : ça tombe bien, puisque celui proposé par 51 Worldwide Games est clair, net et précis. Vous sélectionnez ce à quoi vous avez envie de jouer, le jeu vous matche avec un joueur aux mêmes envies, et c’est parti. Dès lors, que dire de plus pour vous convaincre des qualités de cette compilation ? Tester chaque jeu de celle-ci serait beaucoup trop lon– oh, et puis zut, allons-y.
Mancala : 9/10
Sous ce petit jeu africain au principe simple (semer des graines) se cache en fait un redoutable jeu de stratégie, qui n’a rien à envier à beaucoup de jeux bien plus complexes sur le papier. Si l’ordinateur est assez simple à battre dans ses trois premiers niveaux de difficulté, le dernier est bien retors et vous demandera d’anticiper au moins trois coups à l’avance pour pouvoir le battre. Un des meilleurs jeux de la collection, surtout quand on y joue contre des amis aguerris.
Petits carrés : 3/10
Les petits carrés souffrent un peu du même problème que le morpion : l’ordre de jeu vous offrira un avantage ou un désavantage certain face à un joueur attentif, ce qui fait que les parties, sauf erreur d’inattention, sont souvent jouées d’avance.
Yam’s : 8/10
Bien qu’il soit un jeu reposant majoritairement sur la chance, il ne faut pas sous-estimer le potentiel stratégique du Yam’s. Le tout en fait un des meilleurs éléments de cette collection à plusieurs, car il offrira souvent des retournements de situation inattendus et bon nombre de crises de nerfs. Dommage que la musique soit si insupportable.
Quatre en ligne : 6/10
Bon, il faut admettre que l’effet de flou et la transparence de la grille sont forts chatoyants à l’œil, mais… ça reste du Puissance 4, quoi. Il faut aimer ça. Les amateurs seront néanmoins ravis de retrouver ce qui reste une bonne introduction aux jeux de stratégie combinatoires. Et puis l’ambiance sonore est assez sympa.
Couleurs mystères : 7/10
Le Mastermind – puisque c’est de ça qu’il s’agit – est un excellent jeu de déduction, et c’est donc un vrai plaisir de le retrouver dans 51 Worldwide Games, où il nous fera appel à toute votre logique. Il est agréable de pouvoir choisir si l’on veut autoriser l’ordinateur à dupliquer les couleurs, règle qui complexifie un peu le jeu pour les plus grands.
Jeu du moulin : 5/10
Il faut savoir oser dire les choses, et nous ne sommes pas pour la langue de bois, sur Switch-Actu. Voilà : le jeu du moulin, c’est un peu surcoté. Les parties se résument souvent à bien placer les pions en début de partie, puis à faire des aller-retours pour enchaîner les « Moulin ! ». Pas forcément très intéressant une fois qu’on a compris comment faire.
Hex : 4/10
Un jeu beaucoup trop austère, où il faut construire une route avec des hexagones, et donc pas très amusant… et je ne dis ça à moitié que parce que je perds tout le temps.
Dames : 5/10
Si je dois remercier 51 Worldwide Games pour une chose, en plus de m’avoir offert des heures de fun seul ou à plusieurs, c’est pour m’avoir fait réaliser, qu’en fait, les dames c’est un petit peu chiant. La situation peut vite se bloquer ou, au contraire, vous pouvez rouler sans ménagement sur votre adversaire. Dans les deux cas, ce n’est pas très amusant.
Lièvre et chiens : 3/10
Vous incarnez un lièvre et devez échapper au blocage des chiens, ou inversement. Il y a sans doute des stratégies, mais je suis à chaque fois arrivé à m’en sortir en tâtonnant. La petite taille du plateau fait en tout cas que les parties se répètent beaucoup.
Gomoku : 9/10
Moins prise de tête et chronophage que le jeu de go, dont il reprend le plateau, le gomoku est un espèce de « Puissance 5 » en beaucoup plus stratégique, qui vous demandera une attention de tous les instants. Vous devrez piéger votre adversaire tout en gardant votre attention focalisée sur ses mouvements : en effet, il est sans doute en train de faire de même. Très stratégique et malin, il est difficile de s’en lasser.
Dominos : 5/10
J’ai sans doute mal joué aux dominos toute ma vie, puisque je n’avais jamais eu jusqu’ici connaissance de la règle du comptage de points. Reste que celle-ci rajoute beaucoup de frustration aux parties en démultipliant l’impact de la chance sur celles-ci. Les dominos, ce n’est déjà pas très amusant en vrai ; ça ne l’est pas beaucoup plus dans 51 Worldwide Games.
Dames chinoises : 6/10
Soit l’ordinateur est particulièrement mauvais, soit je suis un génie des dames chinoises qui s’ignore. Dans tous les cas, ce sympathique jeu (qui n’a pas grand-chose à voir avec les dames, comme vous le rappelle la compilation) reste beaucoup plus amusant à plusieurs.
Ludo : 1/10
Le ludo (aussi connu sous le nom de « jeu des petits chevaux », bien qu’il ait un plateau légèrement plus petit) est probablement le pire jeu de société de l’histoire : il est uniquement basé sur la chance et les scores que vous ferez avec votre dé. Du coup, ici, vous ne serez qu’un simple spectateur du jeu de la chance et 90% de votre partie va constituer à voir vos adversaires lancer leurs dés. N’est pas amusant au-delà de 5 ans.
Backgammon : 7/10
Il me faut admettre quelque chose : je n’avais jamais joué au backgammon avant aujourd’hui, mais 51 Worldwide Games a fait un fort bon travail en m’apprenant les subtilités de ce jeu millénaire et m’a permis d’y découvrir une dimension stratégique, au-delà du facteur chance existant. Rien que pour ça, je remercie Nintendo d’avoir sorti cette compilation.
Volte-face : 6/10
Je crois que je n’ai toujours pas saisi les subtilités de ce jeu : je pose mes pions un peu au hasard en espérant que ça passe, mais j’imagine que des gens plus adeptes de réflexion s’amuseront beaucoup dessus.
Échecs : 7/10
C’est très compliqué, et les parties peuvent durer trois plombes si votre adversaire aime bien réfléchir avant chaque coup. Mais c’est là qu’une fonction de la collection entre en jeu : le « signet », qui sauvegarde votre partie quand vous la quittez et ce, jusqu’à que vous reveniez sur ledit jeu. Certes, ça ne m’a pas rendu meilleur aux échecs, mais cela a rendu mes parties plus supportables.
Shōgi : 5/10
Imaginez les échecs, sauf que vous pourriez remettre en jeu les pièces adverses capturées : si vous vous dites « mon dieu, mais ça doit durer des heures ! », vous avez parfaitement raison. Il n’y a vraiment que les japonais pour prendre du plaisir à quelque chose d’aussi laborieux – au sens premier du terme.
Mini-shōgi : 6/10
Une version un peu plus amusante du shōgi, dont les parties sont beaucoup plus courtes et devraient moins vous prendre la tête.
Hanafuda : 8/10
Je ne suis pas toujours sûr à 100% d’avoir vraiment compris comment jouer au hanafuda, mais l’assistance comprise dans le jeu est là pour moi quand je me pose une question. Les cartes sont magnifiques, d’autant plus celles avec les personnages de Mario, et le principe du jeu est presque poétique. Un jeu de cartes avec, certes, un facteur chance non négligeable, mais qui est aussi très relaxant.
Mah-jong japonais : 2/10
Malgré les tutoriels qui ont essayé très fort de m’expliquer le jeu, je n’ai toujours pas compris à 100% les règles du mah-jong et, sans l’assistance incluse dans le jeu, je crois que je n’aurais jamais pu gagner une partie. Pourquoi est-ce si compliqué ? Donnez-moi une aspirine, je vous en supplie.
Dernière carte : 7/10
Le Uno version Aliexpress. Il faut même crier « dernière carte » quand il ne vous en reste qu’une pour ne pas être sanctionné. Mais même un Uno au rabais reste un Uno, donc un jeu assez fun à jouer avec des amis. Et puis, il faut voir le bon côté des choses : ça vous évite de jouer à l’horrible version d’Ubisoft disponible sur notre console.
Blackjack : 6/10
Évidemment bien moins fun à jouer sur console qu’en vrai. Mais au moins, ici, vous pouvez compter les cartes sans risque de vous faire virer du casino.
Texas Hold’Em : 5/10
Jouer contre une intelligence artificielle au poker, je n’ai jamais compris l’intérêt : le but du jeu est avant tout d’essayer de deviner et déchiffrer les expressions. Qui plus est, celle-ci est assez facile à tromper. Reste le jeu contre des amis, via Internet ou en local, qui apporte un peu plus de piment aux parties.
Président : 9/10
Peut-être bien le meilleur jeu de cartes de 51 Worldwide Games. Du hasard, de la stratégie, des retournements de situation imprévisibles… Tout le cocktail est là pour en faire un jeu très fun à jouer, seul comme à plusieurs.
Dominos-cartes : 8/10
Les provençaux connaissent le dominos-cartes sous le nom de « réussite », la dernière phase du jeu du bombu. Le principe est similaire, et le résultat toujours aussi plaisant pour les joueurs les plus vicieux : il est très amusant de bloquer ses adversaires, si tant est que l’on ait une bonne main.
Crapette rapide : 7/10
Pas très subtil, un peu trop basé sur la chance, mais la crapette rapide, comme son nom l’indique, mettra vos réflexes à contribution dans des parties courtes et intenses. Rager contre votre adversaire qui vous a devancé fait presque partie des règles du jeu.
Jeu de paires : 2/10
Est-ce que j’ai vraiment une tête à prendre plaisir à jouer au Memory, sérieux ? Mais ok, les cartes Mario sont jolies.
Bataille : 1/10
La bataille, en vrai, c’est déjà le plus nul des jeux de cartes parce qu’il n’est basé que sur la chance. Mais si en plus vous y rajoutez des animations ultra fastidieuses à chaque tour, cela ne donne pas envie de s’y replonger.
Takoyaki : 5/10
Si ce jeu japonais est aussi uniquement basé sur la chance, sa présentation dans 51 Worldwide Games (à base d’une musique un peu stressante et de bruitages de cuisine) le rendent finalement assez intéressant. Comme le plat dont il s’inspire, il est agréable à picorer de temps en temps.
Queue de cochon : 3/10
Encore un autre jeu uniquement basé sur la chance, mais moins agréable que le takoyaki. Reste pour lui des parties assez courtes et des petits bruitages porcins, qui en font sans doute un passe-temps agréable pour un enfant en bas âge.
Golf : 8/10
Une sorte de version un peu actualisée du mythique jeu Golf de la NES (mythique car programmé seul par le regretté Satoru Iwata), dont il reprend le premier parcours. Comme tout jeu de golf correct, il est très fun et, même si l’on en voit rapidement les limites, l’aléas du vent permet de relancer une partie toujours avec plaisir.
Billard : 9/10
Toutes les règles du billard. Des aides réduites au minimum, qui vous feront tâtonner un peu si vous voulez jouer avec les rebonds. Une physique assez impeccable. Bref, un excellent jeu de billard qui vous occupera durant de nombreuses heures.
Bowling : 1/10
Peut-être LA plus grosse déception de cette compilation. En tactile, on enchaîne les strikes avec trop de facilité. Mais cela vaut déjà mieux que les désastreux motion controls proposés quand on joue en docké : c’est bien simple, une fois sur deux la manette ne détecte pas vos mouvements et quand, enfin, elle arrive à comprendre que vous avez bien lancé la boule, la direction et la vitesse sont aléatoires. La sentence tombe vite auprès des autres joueurs : « c’était plus amusant dans Wii Sports ». Je ne comprends pas les raisons d’un tel échec, mais ma théorie est que les Joy-Con sont très bons pour détecter l’accélération mais mauvais pour comprendre la direction du mouvement. Mario et Sonic aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 souffre du même problème sur certaines épreuves, notamment l’escalade. Mais c’est très dommage, car ce jeu aurait pu – et dû – être un des hits de la compilation.
Fléchettes : 9/10
Autant le bowling est raté, autant les fléchettes sont une réussite absolue. Le motion gaming est ici maîtrisé et détecte parfaitement la vitesse de lancer de vos fléchettes. La présence de trois règles différentes du jeu permet aussi de satisfaire autant les puristes du 301 que ceux qui aiment juste compter leurs points. On y joue et rejoue avec énormément de plaisir, surtout qu’il y a vraiment du challenge.
Carrom : 7/10
Si l’on ne retrouve pas les sensations d’une vraie partie de carrom, 51 Worldwide Games en offre un bon succédané et permettra à la plupart des joueurs de découvrir cette version exotique du billard. Les parties deviennent souvent assez foutoir, mais c’est aussi ça qu’on aime. Seuls petits problèmes : la musique est rapidement prise de tête et l’IA est beaucoup trop forte.
Tennis miniature : 8/10
Bien entendu, il ne faut pas s’attendre à la complexité du tennis tel qu’il est proposé dans un jeu dédié au sport, tel que Mario Tennis Aces. Néanmoins, ce tennis miniature offre plus de subtilité qu’il n’y paraît : les échanges sont longs et la technique habituelle de « je monte au filet pour bourriner » sera sans effet ici. Contrairement au bowling, cette fois-ci c’est mieux que dans Wii Sports.
Football miniature : 7/10
Comme on dit dans le Sud-Est : c’est le oaï. Le football miniature, c’est comme jouer au baby-foot en ne faisant que des roulettes. C’est fatiguant, bruyant, et on gagne un peu au hasard. Mais les parties sont courtes et, il faut l’admettre, on rigole bien. Le contrat est donc rempli.
Curling miniature : 8/10
Le but du curling miniature est autant de placer ses palets aussi près du centre que possible que de gêner son adversaire, et c’est précisément pour cette raison qu’il est très amusant à jouer avec des amis, qui finiront sans doute par vous maudire sur plusieurs générations. Jauger la puissance de ses lancers avec le joystick n’est pas facile, mais cela fait aussi parti du sel du jeu.
Boxe miniature : 7/10
Finalement moins bourrine qu’on ne peut le penser, la boxe miniature fera appel à votre capacité à garder et frapper au bon moment, tant un coup porté au bon moment peut être préjudiciable pour votre adversaire : pour un si petit jeu, la marge de progression est assez grande, comme vous le montre l’IA qui va vous rouler dessus.
Baseball miniature : 6/10
En soi, le baseball miniature repose sur de bonnes mécaniques et se joue avec un certain plaisir : son seul souci, c’est qu’il essaie de reprendre fidèlement les règles du sport le plus ennuyeux du monde et que les parties, par conséquent, sont beaucoup trop longues – et peut-être légèrement trop faciles. Un peu dommage.
Air hockey : 8/10
Je ne pensais pas qu’il était possible de rendre le air hockey aussi amusant à jouer à la manette : c’est pourtant ce que réussit 51 Worldwide Games avec un certain brio, en rendant bien sur Switch la nervosité de ce jeu. Celui-ci est aussi jouable en tactile, pour des parties acharnées contre un compagnon de voyage.
Circuit routier : 6/10
Ceux qui ont joué à Yakuza 0 et Yakuza Kiwami retrouveront avec plaisir les courses de slot cars dans la compilation de Nintendo, certes sans la personnalisation des voitures et les « kuso » de Kyriu. Ici, la principale difficulté réside dans la gestion de la vitesse dans les virages, sous peine de voir sa voiture se faire éjecter manu militari. Peu de complexité (il suffit de décélérer quand vous entendez un bruit de dérapage) ni beaucoup de choix de circuits, mais un sympathique petit amuse-bouche de temps à autre.
Pêche : 2/10
Si le but était de faire quelque chose d’aussi ennuyeux que la vraie pêche : c’est réussi.
Tanks en solo : 8/10
Bien qu’on sorte un peu du postulat de base de « jeux classiques » il faut admettre que ce combat de tanks est facile à prendre en main et plutôt divertissant. Le but est simple : faire exploser votre adversaire avec les projectiles lancés par votre engin, mais le fait que ceux-ci puissent rebondir une fois ou être tirés en cloche vous oblige à faire fonctionner votre cerveau pour pouvoir gagner.
Tanks en équipe : 8/10
La même chose que les « tanks en solo », sauf que c’est… en équipe, vous l’aurez deviné. Il est possible de connecter plusieurs Switch en mode mosaïque pour agrandir le terrain, quelque chose que je n’ai pas pu tester.
Stand de tir : 5/10
Ce n’est pas mal fait, mais c’est beaucoup trop simple avec les motion controls et beaucoup trop dur à la manette. Un jeu qui ne devrait amuser que les plus jeunes.
Suites de six : 8/10
On n’est plus du tout sur un jeu de société avec ce puzzle game à la Puyo Puyo qui vous demandera d’aligner six billes qui tombent du haut de l’écran afin de les faire disparaître. Faire des formes spécifiques vous permettra d’inonder l’écran de votre adversaire afin de le faire perdre. Très amusant contre un ami, il est en revanche assez frustrant contre l’IA qui devient quasiment impossible à battre dès le niveau « Expert ».
Taquin : 7/10
Une réinvention du taquin qui ajoute à celui-ci une contrainte de temps, votre tortue n’arrêtant jamais d’avancer, ce qui le rend bien plus difficile – mais aussi plus amusant – que le jeu de base : ici, pas moyen de progresser en tâtonnant.
Mah-jong solitaire : 2/10
Je ne suis pas venu ici pour souffrir, ok ?
Solitaire : 6/10
Le solitaire est un des jeux de cartes les plus intrigants au monde : il est simple à comprendre mais difficile à maîtriser ; ennuyeux mais passionnant. Comme tout bon casse-tête, en somme. N’est-ce pas là qui fait tout son charme ? Les amateurs seront donc ravis de son inclusion dans cette compilation, d’autant plus qu’il est agréable à jouer en tactile.
Spider Solitaire : 5/10
Le solitaire classique, mais en plus difficile (puisqu’il y est plus simple de se retrouver coincé). Le facteur chance est aussi plus important dans cette version, d’où le fait que je la trouve moins intéressante.
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Le nouvel indispensable de la ludothèque Switch
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Le nouvel indispensable de la ludothèque Switch - 80%80%
Le nouvel indispensable de la ludothèque Switch
Alors que 51 Worldwide Games n’aurait pu être qu’une simple compilation au rabais, vendue pour se faire de l’argent facile, Nintendo nous prouve une fois encore l’importance de bien faire les choses : simple, élégante, presque chic, cette collection de petits jeux pourrait bien devenir le party game ultime de la Switch en s’adressant à tout le monde, de 5 à 99 ans. Et si le vrai bonheur, finalement, n’était pas de se blottir sous une couette avec son conjoint pour jouer au gomoku ?
Les +
- Minimalisme très élégant
- Une grosse production value, pour un jeu du genre
- Vibrations HD utilisées intelligemment
- Une bonne sélection, dans tous les sens du terme
- Présentation de jeux drôle et exhaustive
- Le doublage en français, qui renforce l’accessibilité
- Le jeu en ligne est simple et clair
- Règles synthétiques et compréhensibles
- L’application gratuite pour que vos amis puissent jouer avec vous
Les -
- Des musiques d’ambiance inégales
- Quelques jeux trop basés sur la chance
- Le motion gaming raté du bowling
C’est quand meme fort de dire que les echecs, le shogi et le mahjong sont nuls, parce qu’ils faut réfléchir :s
En tout cas, rien que pour le fameux “trouduc”, ca vaut la peine de lancer le jeu ^^ Qu’estce que j’en ai passé des heures de pause au lycée à y jouer avec les copains 😮
J’ai bien ri sur le test. Et j’ai testé la version démo, en effet le “président” est une vraie pépite.
Pas toujours très objectives les notes…si tu aimais la pêche ou les dominos en vrai ils auraient eu 10/10, il faut être capable de se mettre à la place de n’importe quel joueur…
L’intérêt du test c’est pas de se mettre à la place de tout le monde, sinon chaque jeu remporte la note maximale 🙂