Pokémon Écarlate et Violet : Le Masque Turquoise, une nouvelle région à explorer – TEST’PRESSO

Après un premier essai plutôt convaincant en huitième génération avec Épée et Bouclier, le modèle de l’ajout de contenu par le biais de DLC est reconduit pour Pokémon Écarlate et Violet. Annoncé comme toujours lors du Pokémon Présents du mois de février, la première extension, le Masque Turquoise, des jeux de neuvième génération est désormais disponibles sur nos Nintendo Switch depuis le 13 septembre dernier. Découvrons ensemble si la qualité des DLC continue d’augmenter après les aventures en Isolarmure et Couronneige de 2020.

Après l’Espagne, retour au Japon pour “Le Masque Turquoise”

Une fois de retour à Paldéa, votre personnage va recevoir un appel pour l’inviter à participer à un voyage scolaire dans une région éloignée : Septentria. Après un court voyage en avion (servant de temps de chargement), vous débarquez dans une toute nouvelle carte, gardant la spécificité des jeux de la neuvième génération de Pokémon : son ouverture. Il sera donc possible de se promener comme bon vous semble sur cette carte afin d’y compléter un nouveau Pokédex, exclusif à cette région. Concernant la région dans laquelle prend place cette nouvelle histoire, cette dernière s’avère plus petite que la région de base, mais propose une diversité de biomes agréable à parcourir : plaine classique, une forêt épaisse ou bien une grande montagne qui trône au centre de la carte et qui est parsemée de grottes à explorer pour y capturer quelques créatures supplémentaires.

Cette nouvelle chasse aux monstres se compose de 200 entrées à compléter, dont une centaine de créatures déjà présente en Paldéa et une autre centaine faisant son grand retour dans Écarlate et Violet. Notons par ailleurs que parmi ces Pokémon, l’on décompte une petite poignée de monstres totalement inédits, crées pour l’occasion. Ce retour à l’expérience primitive de la licence, c’est-à-dire capturer des Pokémon, est une nouvelle fois un plaisir à faire tant la chasse est agréable dans les derniers jeux de la franchise et tant le travail sur la modélisation des Pokémon est propre sur cette génération.

Pour ce qui est de son histoire, le Masque Turquoise propose une petite aventure d’une poignée d’heures, dans laquelle il s’agira de s’immiscer dans les légendes des villages locaux. Des légendes entourant bien évidemment plusieurs créatures mythiques dont on évitera de dévoiler les moindres détails dans ce test. Bien que courte et plutôt basique dans son exécution, l’histoire de ce DLC se suit relativement bien grâce notamment à des personnages aux traits de caractères bien développés. Le jeu demandera de se rendre en différents points de la région de Septentria pour y réaliser des combats bien précis ou des captures de Pokémon.

Par ailleurs, l’ensemble des créatures que vous rencontrerez dans cette aventure avoisineront le niveau 60, de quoi proposer un certain challenge, pour peu qu’on se force à utiliser les Pokémon de la zone et non les monstres de niveau 100 de son aventure à Paldéa. En plus de cette quête principale, on retrouve une grosse mission annexe servant à introduire la présence d’une créature bien précise. Si cette dernière n’est pas bien longue, se constituant d’un ou deux combats et d’une tâche bien particulière pouvant rappeler un autre jeu de la série Pokémon, elle est plutôt bienvenue pour rythmer cette extension.

Où Pokémon passe, la Switch trépasse

Évidemment, qui dit Pokémon Écarlate et Violet, dit gros point sur la technique nécessaire. Force est de constater que le résultat n’est pas beaucoup plus réjouissant dans ce Masque Turquoise que dans le jeu de base. Si les zones peuvent paraître un peu plus fournies en détails (notamment pour ce qui est des herbes au sol), le framerate est plus que toussotant tout le long de l’aventure en Septentria, avec des chutes très violentes par moment, montrant toujours un manque d’optimisation pour ces jeux de la neuvième génération.

Par ailleurs, les textures s’avèrent une nouvelle fois relativement pauvre et constituent une nouvelle fois, la plus grosse critique possible à faire au DLC. En dehors de ces considérations techniques, cet ajout de contenu brille par son ambiance très satisfaisante : l’atmosphère inspirée du Japon ressort parfaitement grâce aux décors et petits villages, la fête du masque rythmant le DLC et les quelques musiques qui nous sont proposées sont particulièrement sympathiques, notamment celle concernant l’exploration du monde.